La dépression prénatale, un mal méconnu

Bien que l’expression « baby blues » soit de plus en plus reconnue par les professionnels de la santé pour expliquer une déprime passagère qui suit l’accouchement, il y a un autre type de dépression dont on ne parle pas assez : la dépression prénatale.

Ventre d'une femme enceinte.

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Dépression prénatale : qu’est-ce que c’est ?

Souffrance, culpabilité, crises d’angoisse, troubles du sommeil ou de l’appétit, difficulté à mettre des mots sur un sentiment de fragilité qui persiste… La dépression prénatale revêt plusieurs aspects.

Lorsque le moral est en berne, que l’on se sent triste ou que l’on remarque une perte d’intérêt globale, il est important d’en parler et surtout de se faire aider.

Plusieurs solutions peuvent venir à bout d’une dépression légère à modérée : une alimentation saine, la reprise d’une activité physique régulière compatible avec la grossesse, des exercices de relaxation, des rendez-vous auprès d’un psychologue…

Un sujet trop tabou, encore aujourd’hui

La grossesse est généralement vue comme une période heureuse dans la vie d’une femme. Mais force et de constater que toutes ne vivent pas cette transition de femme à mère de la même manière. Même s’il est tout à fait normal de se sentir plus fatiguée ou émotive, notamment en raison du déséquilibre hormonal qui se joue dans l’organisme, il est primordial de savoir déceler le moindre comportement inquiétant.

Pour certaines futures mamans, il s’agit d’une période charnière où au moment de donner naissance à un enfant, la future mère voit ressurgir des traumatismes passés. Ces épisodes vécus et douloureux qui refont surface peuvent trouver une issue favorable grâce à une prise en charge rapide par un professionnel, notamment avec la thode psy EMDR.

N’oublions pas qu’une déprime prénatale non prise en charge peut avoir des conséquences par la suite, avec par exemple le risque qu’une dépression devienne chronique ou encore des troubles de l’attachement pour le nourrisson.

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