Seniors – Comment améliorer votre système immunitaire ?

Il est de notoriété publique que beaucoup d’entre nous tombons malades à l’aube des beaux jours. Un phénomène qui s’explique par la prolifération de certains virus due à la montée des températures. Et pour cause, lorsqu’il fait neuf degrés en moyenne en janvier dans les Alpes-Maritimes, il en fera dix-sept en mai ! Des changements climatiques qui impactent davantage les personnes âgées. Mais alors comment préparer son organisme à ces changements de température ? Est-il possible de se protéger des différents virus printaniers ? Réponses ci-dessous.

la santé des seniors

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L’importance de l’hygiène de vie

S’il est impossible de fondamentalement modifier son système immunitaire, on peut en revanche maximiser ses défenses. Cela commence dans l’assiette. Dans un premier temps, il est conseillé de calculer son TDEE – pour Total Daily Energy Expenditure -, c’est-à-dire le nombre de calories que notre corps élimine quotidiennement. Ce dernier varie d’un individu à l’autre puisqu’il prend en compte six indicateurs distincts : le sexe, le poids, la taille, l’activité physique et le taux de graisse corporelle. Bien que sa valeur soit indicative, il convient de la respecter (dans une marge de 10%). Prenons un exemple : M. Martin dépense 2200 calories par jour, il pourra en manger entre 2000 et 2400 par jour sans problème. Attention toutefois à ne pas descendre en-dessous de ce seuil pour ne pas risquer de carences. À l’inverse, veillez à ne pas le dépasser pour ne pas surstocker et faire travailler le corps plus que nécessaire.

Faire attention aux macronutriments

Terme peu connu jusqu’au 21e siècle, les macronutriments jouent pourtant un rôle majeur dans le renforcement des défenses immunitaires. Il faut donc veiller à les choisir et à les répartir correctement sur la journée. Trois familles différentes existent : les lipides, les glucides et les protéines.

Assiette avec du poulet, des légumes et des ravioles

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  1. Les lipides

Les lipides se déclinent eux-mêmes en trois sous-catégories : les acides gras saturés, les acides gras insaturés (ou mono/poly-insaturés) et les acides gras trans. Si tous ont un intérêt, ils ne se valent pas. On retrouve les acides gras saturés et insaturés dans les viandes, le beurre, les produits laitiers, mais également dans différentes huiles (d’olive, de lin, de colza…), ainsi que dans les avocats. Tous les acides gras contribuent à régénérer les cellules, à densifier la fluidité du sang, ainsi qu’à faciliter l’absorption des vitamines. Les acides gras trans quant à eux font partie de ce que l’on appelle communément le « mauvais gras », pâtisseries, friture, junk-food…

2. Les glucides

Les glucides, eux, se décomposent en deux sous-catégories, les « simples » (sucre, bonbons, jus de fruits, sodas…) et les glucides complexes (fruits, légumes, riz…) sont les vecteurs d’énergie principaux de notre organisme. Les « complexes » mettent plus de temps à être assimilés par le corps, et de fait, créent une impression de satiété sur une plus longue période. Ils contiennent également beaucoup de fibres ce qui permet d’améliorer la qualité de la flore intestinale.

3. Les protéines

Enfin, les protéines se retrouvent dans la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers, les noix etc. Il s’agit du macronutriment le plus important dans la quête de maximisation du système immunitaire puisqu’étant stockés dans les muscles, ils ont la particularité d’agir comme agents anticorps et de protéger l’organisme contre toute sorte d’infections, et donc, contre les virus. Afin de répartir au mieux vos macronutriments, selon les besoins de votre corps, il vous est recommandé de faire appel à une ou un professionnel de santé.

La qualité des produits est également capitale, pour cela, favorisez des producteurs locaux plutôt que la cuisine industrielle. Une pratique saine qu’appliquent déjà certaines maisons de retraite dans les Alpes-Maritimes.

Après les macros… place aux micros

Si le rôle des macronutriments n’a plus de secret pour vous, il faut, aussi, se soucier des micronutriments. Plusieurs solutions existent : les ingérer via l’alimentation, ou sous forme de compléments alimentaires (généralement des gélules) en pharmacie. Là encore, plusieurs catégories : vitamines et minéraux. Les vitamines C et D sont les plus intéressantes. Quand l’une sert à booster les anticorps, l’autre agit comme son binôme en réduisant l’exposition aux différents virus. Afin de connaitre vos potentielles carences en matière de vitamines, le plus simple est de vous rapprocher de votre médecin traitant qui vous invitera à réaliser des analyses sanguines en laboratoire.

Les huiles essentielles en renfort

Pour conclure, n’hésitez pas à vous pencher également sur les bienfaits des huiles essentielles. Très réputées pour leurs propriétés antimicrobiennes, elles joueront un rôle de complément à votre alimentation pour renforcer votre système immunitaire.

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